Association between ROM of the ankle and the presence of pain in female gymnasts, a transversal study

Item

Title
Association between ROM of the ankle and the presence of pain in female gymnasts, a transversal study
Title
Amplitude de flexion-extension de la tibio-tarsienne chez des gymnastes, en fonction de la présence ou non de douleur ou d’antécédents d’entorses de la cheville, mesurée à l’aide d’un goniomètre.
Author(s)
Sandrine Jacot
Abstract
The objective of this study is to show that female gymnasts of age 6 to 21 years, doing gymnastics at least 6 hours a week, who have pain or a background of sprains of the ankle have a more restricted mobility of the ankle than girls not fulfilling the above criteria.
The tested gymnasts are being recruited in several associations of the Canton de Vaud. They will be separated in 3 different groups : 1) Girls who never had pain nor sprained ankle, 2)Girls with ankle pain, 3)Girls who had one or many sprained ankle sprains. Every group contains 30 to 35 girls.

The maximum flexion and extension angle of the ankle will be measured in degrees with a goniometer on both ankles of every gymnast. These measurements are taken during a practice session in different gymnastics halls of the area ; between February and May 2004.
A questionary made to specify diverse parameters of pain or sprain is also filled in by the concerned gymnasts.

The number of gymnasts of each category being small, the different groups will be compared to each other with the Student’s statistics law. The girls with no pain nor sprained ankle will represent the population of reference to which, successively, will be compared the group with pain and the group with sprained ankles.
The results analysis shows that between the group with pain and the reference population the starting hypothesis is verified for extension. When compared with those with sprained ankles the hypothesis is verified for flexion.

The analysis of the questionary puts to front, that the gymnasts pains often appear progressively, that they are it is chronical and can be easily relieved by cutting down the number of training hours or by avoiding painful exercises. Moreover 80% of the girls having suffered from sprained ankles still feel a discomfort and more of half of them will sprain their ankle again.

Regarding gymnastics competition it can be concluded, through this study, that it would be worth treating the girls sprained ankles with osteopathy, in order to try to improve the amplitude of the limited movement as well as their comfort and to reduce the risk of spraining their ankle again.
Abstract
L’objectif de cette étude est de montrer que les gymnastes filles, âgées de 6-21 ans, qui pratiquent la gymnastique au moins 6h par semaine, présentant une douleur ou des antécédents d'entorses au niveau de la cheville, ont une amplitude de flexion/extension de la tibio-tarsienne inférieure à celles n'ayant pas ces critères.

Les gymnastes testées sont recrutées dans différentes sociétés du canton de Vaud. Elles sont réparties dans 3 groupes différents : un premier qui englobe celles qui n’ont jamais eu ni entorse ni douleur de cheville, un second correspondant à celles présentant des douleurs et le dernier regroupant les filles ayant eu une ou plusieurs entorses. Chaque groupe englobe 30-35 filles.

L’angle de flexion/extension maximal de la cheville est mesuré en degré à l’aide d’un goniomètre sur chacune des 2 chevilles de chaque gymnaste. Ces mesures sont prises pendant les entraînements, dans diverses salles de gymnastique de la région, entre février et mai 2004.
Un questionnaire visant à spécifier les divers paramètres des douleurs ou entorses est également rempli par les gymnastes concernées.

Le nombre de sujets par catégorie étant petit, les différents groupes constitués vont être comparés entre eux à l’aide de la Loi statistique de Student. Les filles ne présentant ni douleur ni entorse servent de population de référence à laquelle sont comparés successivement le groupe présentant des douleurs puis celui ayant eu des entorses.
L’analyse des résultats montre qu’entre le groupe présentant des douleurs et la population de référence, l’hypothèse de départ se vérifie pour le paramètre d’extension. Lors de la comparaison avec les gymnastes ayant souffert d’entorses, on obtient en revanche que l'hypothèse est confirmée pour le paramètre de flexion

L’analyse des questionnaires met en évidence, d’une part que les douleurs retrouvées chez les gymnastes sont souvent d’apparition progressive, présentent une certaine chronicité et sont relativement facilement soulagées en diminuant le nombre d’heures d’entraînement ou la pratique de certains exercices éprouvants pour les chevilles ; d’autre part, que 80% des filles ayant souffert d’entorses ressentent une gêne qui persiste au niveau de la cheville et que plus de la moitié d’entre elles ont des récidives.

Du point de vue de la compétition en gymnastique aux agrès,
on peut conclure de cette étude qu’il vaudrait la peine d’appliquer aux gymnastes souffrant d'entorses un traitement ostéopathique manuel, afin d’essayer d’améliorer l'amplitude de mouvement limitée ainsi que leur confort et tenter de diminuer le risque de récidive.
Date Accepted
2004
Date Submitted
20.3.2006 00:00:00
Type
osteo_thesis
Language
English
Submitted by:
62
Pub-Identifier
13727
Inst-Identifier
1102
Keywords
Ankle,Sport,Range Of Motion,Articular
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Item sets
Thesis

Sandrine Jacot, “Association between ROM of the ankle and the presence of pain in female gymnasts, a transversal study”, Osteopathic Research Web, accessed April 27, 2024, https://www.osteopathicresearch.com/s/orw/item/1054