Inter-test reliability of a temporal density test and

Title

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Fiabilité inter-testeur d'un test de densité de l'os temporal et d'un test dit de la tente du cervelet sur des patients sous traitements dentaires.

Author(s)

Vial Aline

Abstract

Our research work is an experimental study that takes place in a dental office and concerns the temporal bone. We would like to find out whether there is an agreement between a density test of the temporal bone and a so-called test of the tent of the cerebellum.We executed these two tests on patients who were currently being treated by Mr. Christian Ducry, a Fribourg dentist. For the needs of this work, we have to be two testing-persons. Caroline Ducry, a fifth-year student, collaborates on this study as the second testing-person.
We executed the tests over a four-month period (from September to December 2003). When they arrived at the dental office, we explained the procedure of our study to all the patients, and, before the dentist took charge of them, we tested those who had freely agreed to be tested. We spent seven days doing tests at the dental office and we were able to test seventy people.
We then reported the results in an Excel spreadsheet and we organized the data in order to begin the statistical part of the study. We used two statistical methods: Cohen’s Kappa coefficient and the homogeneity test .
We came up with a result of 0.01 for the Kappa coefficient, which amounts to a lack of agreement according to the interpretation scale of Landis and Koch.
The test proves that the hypothesis of our study is not valid, which means that the two tests are not interchangeable.
The next step of our project was the analysis of the results. We discussed the reasons leading to such results. One of the main reasons seems to have to do with our population.
The prevalence would not increase because most of the patients we tested probably came to see their dentist for a yearly consultation and not because they had a toothache.
Another point that needs to be stressed is related to the two tests themselves. It is likely that each one of them leads towards a different diagnosis.
We also believe that the two testing-persons do not feel and evaluate in the same way and that, when writing down the results, they could interpret differently the tests. This is due to the fact that sensitivity is qualitative and to the fact that everyone has its own sensitivity.
We assume that our results would probably have been different, if we had been more selective when choosing our population sample. Indeed, if we tested patients experiencing pains in the buccal area, we could possibly influence the prevalence.
We would also like to know to what degree the patient’s laterality influences the structures our hands examine, because we noticed that the so-called test of the tent of the cerebellum is more frequently positive on the right side, and we know that the most people are right-handed.
Our study reminds us that it is difficult to make objective tests for which we can only rely on our senses. However, it is important to stress the fact that we put ourselves in a situation which cannot ever be that of an osteopath in his or her daily practice: that in which there is no given context. Indeed, we never treat a patient about whom we know absolutely nothing. Moreover, the person who consults an osteopath usually suffers from one pain at least and lets the osteopath know about it.
Therefore, the study does not illustrate what osteopathy is really about, for it is the holistic side that matters the most in our work and we cannot evaluate two tests, when they are considered on their own, without a context.

Abstract

Notre travail de recherche est une étude pilote menée dans un cabinet dentaire et ayant pour objet l’os temporal. Nous désirons savoir s’il existe une concordance entre un test de densité de l’os temporal et un test dit de la tente du cervelet.
Nous effectuons ces tests sur des patients en cours de traitement dentaire dans le cabinet de M. Christian Ducry, médecin dentiste à Fribourg. Pour les besoins de l’étude, nous devons être deux personnes à tester. Pour ce faire, Caroline Ducry, étudiante de cinquième année, est notre co-investigatrice et collabore à ce travail en tant que deuxième testeuse.
Les tests sont effectués entre les mois de septembre et décembre 2003. Nous informons tous les patients du déroulement de notre étude à leur arrivée au cabinet dentaire et testons les volontaires avant qu’ils soient pris en charge par leur dentiste. Nous parvenons, en sept jours de tests, à réunir un total de septante personnes.
Nous reportons ensuite nos résultats dans un tableau Excel puis organisons les données afin de commencer la partie statistique de notre recherche. Nous utilisons deux méthodes statistiques : le coefficient Kappa de Cohen, ainsi que le test d’homogénéité.
Notre résultat est de 0.01 pour le coefficient Kappa, ce qui équivaut à une concordance mauvaise selon le classement de Landis et Koch.
Le test conclut, quant à lui, que l’hypothèse de notre travail n’est pas acceptée, ce qui revient à dire que nos deux tests ne sont pas comparables.
Nous analysons ensuite nos résultats et discutons des raisons qui nous ont amené à une telle issue. Une des causes principales semble provenir de notre population. La prévalence ne serait pas augmentée du fait que la plupart des patients que nous avons testés venaient probablement pour un simple contrôle annuel et non avec une plainte au niveau des dents.
Un autre point important à souligner émane des deux tests effectués. Il est probable que l’un et l’autre nous orientent vers un diagnostic différent.
Nous pensons aussi que les deux testeuses ne valorisent pas de la même manière et que, lors de la notation des résultats, nous pouvions interpréter nos tests différemment ; ceci du fait que notre sensation est qualitative et propre à chacune.
Nous imaginons que nos résultats auraient probablement été différents si nous avions plus ciblé notre échantillon de testés.
En effet, si nous testions des personnes qui souffrent de la région buccale, nous aurions peut-être une influence sur la prévalence.
Nous désirerions aussi savoir à quel point la latéralité du patient influe sur les structures que nous avons sous les mains, car nous constatons que le test dit de la tente du cervelet nous donne plus souvent un résultat positif à droite et nous savons que la majorité de la population est droitière.
Ce que l’on peut retenir de notre étude, c’est qu’il est complexe de rendre objectif des tests où l’on ne peut se fier qu’à nos sens. Mais il ne faut pas oublier de souligner que nous nous sommes mis dans une situation qui n’est jamais celle d’un ostéopathe dans sa pratique quotidienne : celle où le contexte est totalement absent. En effet, nous ne nous retrouvons jamais face à un patient dont nous ne savons absolument rien. De plus, la personne qui se présente à nous arrive, dans la plupart des cas, avec une ou des douleurs.
Cette étude est donc peu représentative du métier qu’est l’ostéopathie, car c’est le côté holistique qui prime dans notre pratique et nous ne pouvons juger de deux tests pris ainsi isolément.

presented at

Swiss School of Osteopathy

Date Accepted

2004

Date Submitted

1.3.2006 00:00:00

Type

osteo_thesis

Language

English

Submitted by:

62

Pub-Identifier

13725

Inst-Identifier

1102

Keywords

Osteopathic Research

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